OLYMPE DE GOUGES
(1748-1793)
Elle née en mai
1748 dans un ménage modeste de Montauban sous le nom de Marie Gouzes. Elle se
marie à seize ans; deux ans plus tard elle était veuve et mère. À vingt ans
(quand le règne de Louis XV arrive à sa fin) elle entame une nouvelle vie,
libre de toute contrainte mais avec le soutien financier de son compagnon.
Reniant à ses
origines elle prend le nom de scène Olympe de Gouges. En 1785, elle publie pour
le Théâtre-Français une violente dénonciation de l’esclavage (exploitation des
esclaves). En 1788, elle récidive avec ses réflexions sur les hommes nègres,
qui lui valent d’être acceptée par les abolitionnistes dans la Société des Amis
des Noirs. En 1786, elle écrit une suite où elle dénonce le mariage forcé des
filles et plaide pour l’émancipation féminine.
Quand elle survient
la Révolution française, en 1789 (elle déjà avec 40 ans), proteste et réclame avec
brochures et libelles toute chose l’égalité des droits entre tous les citoyens
sans distinction de sexe, de couleur ou de revenu; et aussi pour le droit au
divorce. Elle publiant une «parodie» de la Déclaration des Droits de l’Homme et
du Citoyen qui s’appelle: Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne.
Après la chute d’une
monarchie constitutionnelle, sous la Convention elle dénonce la peine de mort
et revendique le droit de vote sans distinction de sexe. Hostile à la Terreur
elle est arrêtée sur ordre de Robespierre et elle est guillotinée le 3 novembre
1793. Avant de mourir elle dit : «enfants de la patrie, vous vengerez ma
mort!»
Elle était une
personnage secondaire de la Révolution Française, été redécouverte à la fin du
XXe siècle par les mouvements féministes. Elle aurait soutenu leurs combats
pour l’égalité des droits entre les sexes.
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