lunes, 5 de diciembre de 2016

Le Sacre de Napoléon

LE SACRE DE NAPOLÉON


Ce tableau est peint par Jacques-Louis David en 1808, il est au musée du Louvre à Paris. Je vais expliquer qu’est-ce qu’il représente:

Son titre complet est «Sacre de l’empereur Napoléon Ier et couronnement de l’impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804» ; ce tableau représente une cérémonie du couronnement. L’œuvre est demandé personnellement par Napoléon Ier en septembre 1804.

Napoléon avait le pouvoir absolu depuis le coup d’état en novembre 1799. Il est proclamé empereur en mai 1804 et organise son sacre le 2 décembre 1804 dans la tradition monarchique et catholique française. Pour marquer son indépendance Napoléon se couronne lui-même.

David le peint à une attitude auto-couronnement et le représente finalement couronnant á l’impératrice. Ce lui donne une image plus noble, celle d’un «chevalier français» comme dira-t-il.   


Le Serment du Jeu de Paume

LE SERMENT DU JEU DE PAUME



Ce tableau est «Le Serment du Jeu de paume» peint par Jacques-Louis David, il est au musée Carnavalet à Paris. Je vais expliquer qu’est-ce qu’il représente: 


Ce serment est un engagement d’union pris le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de Paume à Versailles. Ils sont allés les 578 députés du Tiers État, du clergé et de la noblesse (en réalité seuls 300 députés sont présents) lors des États généraux de 1789. Ils veulent faire un serment de ne pas se séparer avant que la France aura une Constitution. Cet engagement a un impact symbolique et politique très fort, qui en fait un moment important de la Révolution Française. 

Annonçant la souveraineté nationale et la séparation des pouvoirs; il amènera la réunion des trois ordres (noblesse, clergé et tiers-état) en une «Assemblée Nationale Constituante», ça sera l’abolition de la féodalité; aussi sera issue la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (26 août 1789) et les grands principes de la Constitution (1791).


Olympe de Gouges

OLYMPE DE GOUGES (1748-1793)

Elle née en mai 1748 dans un ménage modeste de Montauban sous le nom de Marie Gouzes. Elle se marie à seize ans; deux ans plus tard elle était veuve et mère. À vingt ans (quand le règne de Louis XV arrive à sa fin) elle entame une nouvelle vie, libre de toute contrainte mais avec le soutien financier de son compagnon.

Reniant à ses origines elle prend le nom de scène Olympe de Gouges. En 1785, elle publie pour le Théâtre-Français une violente dénonciation de l’esclavage (exploitation des esclaves). En 1788, elle récidive avec ses réflexions sur les hommes nègres, qui lui valent d’être acceptée par les abolitionnistes dans la Société des Amis des Noirs. En 1786, elle écrit une suite où elle dénonce le mariage forcé des filles et plaide pour l’émancipation féminine.

Quand elle survient la Révolution française, en 1789 (elle déjà avec 40 ans), proteste et réclame avec brochures et libelles toute chose l’égalité des droits entre tous les citoyens sans distinction de sexe, de couleur ou de revenu; et aussi pour le droit au divorce. Elle publiant une «parodie» de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui s’appelle: Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne.

Après la chute d’une monarchie constitutionnelle, sous la Convention elle dénonce la peine de mort et revendique le droit de vote sans distinction de sexe. Hostile à la Terreur elle est arrêtée sur ordre de Robespierre et elle est guillotinée le 3 novembre 1793. Avant de mourir elle dit : «enfants de la patrie, vous vengerez ma mort!»


Elle était une personnage secondaire de la Révolution Française, été redécouverte à la fin du XXe siècle par les mouvements féministes. Elle aurait soutenu leurs combats pour l’égalité des droits entre les sexes.